
de l' ether au flou quantique
La théorie physique est l’art de complexifier la Représentation du phénomène pour masquer le vide qui la constitue. Toute découverte dans l’organisation de cette abstraction est avant tout transgression et non accumulation. Nous allons nous attacher à l’émergence du concept de champ au travers du texte de Ballibar.
Où l’on définit notre propos, l’émergence du concept de champ dénote un glissement ontologique dans la représentation du phénomène…
Il faut garder à l’esprit le fait qu’une catégorie ontologiquement hétérogène à la réalité physique et à la pure structure logicomathématique est nécessaire à la stabilité de l’édifice. Une entité, dont le rôle primordial est l’interconnexion id est la cohérence de notre propre réflexion. Ainsi, cette nécessité a su prendre différentes formes au cours du temps, sans cesse est mutation – en transmutation- dans les sphères subtiles qui échappent à l’explication. Jadis l’éther, le champ et le vide quantique aujourd’hui, sont avatars de ce mouvement. L’éther naquit pour justifier des actions à distance dans un vide matériel rempli par lui. Cet éther lumineux, milieu continu, permet de véhiculer les interactions et rétablit légitime les causalités différentielles à la base de la mécanique. La conception aristotélicienne du mouvement dans l’acception d’une cause finale (mouvement déterminé par le lieu) est alors dépassée. Puis la ligne directrice, avec Newton, est de considérer la physique d’essence différentielle. Cet en ce mouvement que l’on passe de l’éther au concept de champ et voici jeter le pont entre continuité/discontinuité. Ballibar met l’accent sur le fait qu’une action de proche en proche implique une causalité locale traduite par des équations aux dérivées partielles. Se seront les équations de champ en opposition à une formulation intégrale avec des dérivées totales.
Aujourd’hui de nombreux indices laissent penser que la notion de vide quantique se substitue progressivement, en son rôle, à celle de champ. Ce concept de champ, analogie heuristique à celui du Chi des anciens chinois est une méthode de structuration consciente de l’énergie. Le livre de Ballibar relate l’évolution du concept de champ en physique au travers un de ses acteurs privilégié : Einstein. Elle dessine l’évolution depuis son émergence éthérique et pose les bases de sa modification par l’hypothèse de quantification.
Notre propos est de montrer qu’une entité psychico-théorique permet une inférence vers une description plus subtile. Ce mouvement s’accompagne d’une dématérialisation, le concept devenant de plus en plus abstrait tout en acquérant une possibilité de représentation et de réalisation élargies. Une dialectique nouvelle se dessine, on extrait alors du flux fondamental une cristallisation singulière au sein de notre conscience.
Cette entité devient pure dénomination, s’éloignant par nécessité de la matérialité mais devenant entité primitive opérationnelle en la description holistique du monde.
Où l’éther milieu subtil, joue le rôle de support non seulement matériel mais à bien des égards structure cognitive…
Ainsi l’éther traditionnel est un pont direct à la réalité puisque conçu comme un milieu matériel, un support émanant, bien que très subtil. Il permet d’assurer au phénomène cette causalité différentielle. Chez Newton, il était d’abord pensé comme une « hypothèse physique et mécanique » même si la tentation d’une hypothèse métaphysique rendant compte de « qualité occulte » est aussi présente dans les Principa.
Pour Balibar l’hypothèse de l’éther est mécanique en ce sens qu’ elle satisfait la continuité différentielle. La physique du champ aboutit ce mouvement en une description différentielle non plus à l’objet mais étendu à l’espace physique. Il apparaît des paradoxes, dans l’histoire du concept d’éther. L’espace est rempli d’éther il ne fait que contenir l’éther. Dans l’ouvrage de Balibar, on voit bien comment Faraday insiste sur la continuité différentielle. Il est alors conduit à supposer l’existence de champs. Maxwell poursuit en ce sens et formule les lois de l’électromagnétisme. La relation d’éther avec l’espace de la mécanique devient un problème car l’éther est double lieu d’une énergie potentielle et cinétique Lorentz formule la théorie microscopique de l’électricité et du magnétisme. Balibar parle d’ un véritable « acte libérateur de Lorentz » Ehrenfest écrit : « une division claire des rôles entre l’éther d’un côté et la matière de l’autre » pour parler du la clarification lorentzienne. L’éther de Lorentz est immobile comme l’espace. Il ne le remplit plus, il le remplace car il occupe tout l’espace. La cœxistence entre éther et particule est la naissance du paradigme onde/corpuscule id est continu/discontinu. On voit la se profiler aussi le glissement du concept de champ vers celui de vide puisque alors le champ se doit de se propager dans…un espace vide.
L’exposé de Balibar n’accorde pas d’importance à ce que l’on appelle « la structure fine de la relativité » [thèse de Y.Piersseaux] C’est de considérer deux voies mathématiquement équivalente, post-lorentzienne qui consiste à se débarrasser de l’éther (Einstein) et à la conserver (Poincaré) Poincaré pose en postulat que les équations de la mécanique sont invariantes pour le groupe des transformations de Lorentz, son propos est dynamique, il lui faut garder l’éther support. Einstein transforme notre approche du cadre (de l’espace-temps). C’est en ce sens qu’il poursuit cette dématérialisation conceptuelle que l’on cherche à mettre en lumière. On glisse de considération dynamique vers des considérations intrinsèques au delà de l’objet physique. L’indescriptibilité de l’éther glisse dans le statut du vide -pas quantique encore. L’espace alors ne jouit pas d’une existence hétérogène à ce qui le remplit.
C’est au terme de cette évolution qu’Einstein pense que le concept d’éther confronté à la Relativité restreinte à été privé de sa dernière qualité dynamique : l’immobilité.
Où l’hypothèse de quantification du champ résout le problème du corps noir (1905)
En 1905, Einstein propose l’hypothèse des quanta et le problème de l’existence des mondes continus et discontinus. Lorentz introduit l’explication microscopique dans l’électromagnétique. Le passage historiquement important se déroule juste après lui. Il faut alors comprendre les implications de la statistique développée par Boltzmann qui introduit une dépendance en température pour l’agitation moléculaire. La suite s’attache à suivre l’exposé de Ballibar, très précis sur ce point. « Einstein est le premier à avoir mis en évidence que les deux théories –l’électromagnétisme et la mécanique statistique- était fondamentalement incompatible ». Il se pose la question de « l’unité logique et conceptuelle » des deux théories. Le rayonnement du corps noir, la célèbre catastrophe ultraviolette, sert de support car il y a transformation d’énergie entre la sphère statistique ( le rayonnement en lui-même) et la structure de celui-ci id est les fondements électromagnétiques de la physique. Le théorème d’équi-répartition de l’énergie (Boltzmann) qui répartie l’énergie cinétique de façon égale entre les différents degrés de liberté d’un système, est le point de départ. Ainsi pour un système à température T une énergie E de valeur ½ kT est associée à chaque degré de liberté. Einstein dans son article sur les quanta de 1905 se demande si l’énergie des divers degrés de liberté du système se retrouve t elle intégralement sous forme électromagnétique dans l’éther ? Comment rendre compte de cela au sein de la distribution énergie cinétique (matière) et électromagnétique ( éther) déterminée par la théorie de Maxwell –Lorentz. Einstein arrive à la conclusion qu’ « il est hors de question qu’il y ait partage de l’énergie entre l’éther et la matière » souligne Ballibar. En fait le calcul donne une énergie éthérique infinie car chaque degré de liberté de l’éther acquière une énergie kT. Energie et non finie en raison de la conception continue de la nature du champ. Il est alors pensé comme ayant une infinité de degrés de liberté. C’est cette nécessité de la conversion directe de l’énergie du mouvement en lumière qui conduit Einstein à infirmer la continuité de l’éther, support du champ électromagnétique.
La conception atomique de Boltzmann influera sur Einstein, véritable image mentale (Ein geinstiges Bild) pour le premier, réalité pour le second. Cette conception atomique s’oppose aux conceptions phénoménologiques et énergétiques des phénomènes. Ballibar souligne les rapports entre ces différentes écoles à l’aube de la physique moderne. Boltzmann avait confiance dans les succès indéniables qu’apportent la représentation atomique en thermodynamique surtout, par la reformulation statistique. C’est en utilisant la théorie de Boltzmann qu’Einstein résout ce phénomène de rayonnement du corps noir en introduisant la quantification. Ainsi, la relation fondamentale de la statistique S = kln(W)était cohérente avec le concept einsteinien du mouvement brownien.
« Ainsi Einstein se lance dans la substitution aux fondements électromagnétiques de la physique des fondements statistiques » cf. Ballibar (dernière partie de l’ouvrage). C’est d’abord au sein d’une démarche heuristique et d’analogie qu’il cherche cette représentation statistique. Son idée va être de juxtaposer la situation type de La théorie cinétique des gaz –un gaz enfermé dans un enceinte à température T…et le rayonnement. C’est en indentifiant les structures mathématiques sous jacentes aux deux phénomènes qu’il exhibe une explication physique. C’est une révolution, c’est le temps de la quantification de l’énergie. Il conclut à une rayonnement monochromatique –est- constitué de quanta d’énergie hν.
La catastrophe ultraviolette d’Erenfest est résolue par quantification. On admet alors que la lumière est distribuée de façon discontinue dans l’espace. Le tour de force d’Einstein est de donner aux probabilités W une interprétation physique. C’est la probabilité qu’une fraction de l’énergie se trouve concentrée dans une fraction du volume : W= (V/Vo) Ballibar souligne que « l’énergie lumineuse est susceptible d’être localisée dans l’espace. On voit apparaître la propriété discontinue, propre à la matière, comme caractéristique de l’énergie lumineuse en 1924, Louis de Broglie, esquissa le mouvement inverse en accordant à la matière une qualité ondulatoire. La matière vibre pour ainsi dire, c’est un concept continuiste selon la relation = h /p.
Où la juxtaposition continu/discontinu redéfinit le concept d’éther (gravifique), lien avec la relativité générale, théorie métrique, et l’établissement du concept de champ …
La place de l’éther dans tout ça ? Il est vrai, comme le rappelle Ballibar, qu’Einstein ne mentionne pas la notion d’éther dans son article de 1905. Elle écrit « il fait comme ci l’hypothèse de l’éther était superflue ». Certes, il ne resta pas sur cette vue d’esprit. Il prononce lors d’une conférence à Leyde en 1920 sur l’éther et la théorie de la relativité. Il est soutenu l’idée que la disparition de l’éther n’est pas exigée par la théorie de la relativité. On peut finalement légitimer un éther qui ne serait pas immobile. C’est donc un signe de la persistance de l’éther qui n’infère quant à la consistance théorique. La théorie de la relativité restreinte d’Einstein dépouille l’éther de la seule propriété que lui avait laissé Lorentz : l’immobilité absolue. En ce qui concerne la relativité générale, Einstein affirme alors qu’elle implique un éther gravifique représenté dans la théorie par le tenseur de gravitation.
Faisons une digression dans la structure fine de la relativité générale qui bien qu’obscur aura l’avantage de mettre en lumière le problème de l’espace de la géométrie et des propriétés intrinsèques. Dans le cadre de ce mouvement, que l’on cherche à souligner, de dématérialisation du concept (de l’éther au champ, puis dans une nouvelle acception du vide quantique -cf ci-dessous) cela nous amène à affiner l’analyse des catégories avec lesquelles ont travaille. On en vient à sublimer l’éther (ses qualité physiques) dans l’espace lui-même (propriété intrinsèque de l’espace qui prennent une forme métrique, topologique ou bien en considérant un a priori de l’espace) Luciano Boi nourrit une réflexion très interessante sur le problème de l’espace mathématique en confrontant Kant ou la phénoménologie à des notion telles que variétés reimanniennes ou tenseur métrique.
Ainsi la relativité générale est un espace à connexions métriques sans torsions, localement minkowskien appelé pseudo-reimannien. L’éther gravifique s’apparente en quelques sortes à l’espace et à ce tenseur de gravitation. L’espace est ainsi défini en tant que potentiel de gravitation d’où il tient ses propriétés métriques. C’est en ces propriétés que l’équité de transport et d’interconnexions permet d’expliquer le phénomène comme l’éther était support d’une explication passée. C’est pour cela qu’Einstein identifie à sa manière ces propriétés intrinsèques à l’éther gravifique. Il apparaît très clairement dans la forme des équations d’Einstein deux entités : un tenseur que l’on veut appeler (géo)métrique et un tenseur dynamique qui s’occupent de l’évolution de l’énergie-matière, et donc du phénomène réel. Ainsi elle se formulent selon = La gravitation est décrite par le tenseur métrique et la répartition matérielle par le tenseur impulsion énergie .
est appelé tenseur d’Einstein selon = - R ou est le tenseur de Ricci contraction du tenseur de Riemann-Christoffel .On contracte le tenseur de Ricci pour obtenir la courbure R. Cette énumération n’est pas gratuite mais montre la structuration de la représentation métrique de la gravitation. Ce sont des donné métrique qui structurent l’espace-temps. Il y a notion de géométrie (utilisation de la géométrie reimannienne ) qui détermine une tendance dans l’a priori et structure une sphère contenant le phénomène physique.
Accordons à l’analyse de Ballibar qu’Einstein « parce qu’il entrevoit la possibilité que le continu et le discontinu ne soient pas physiquement incompatibles peut imaginer de se passer » [de l’éther]. C’est peut être juste une histoire de dénomination. Notons enfin qu’Einstein résume l’idée de son texte de 1920 en parlant du vide physique comme le nouveau refuge de l’éther.
Vers l’acception d’un vide médiateur : la théorie quantique des champs.
En retournant sans cesse la question de l’explication d’une continuité au sein du discontinu, on vient aujourd’hui à autoriser le concept de vide médiateur. Diner explique « l’idéee essentielle de champ et l’existence de régions de l’espace possédant de manière latente –en puissance- la possibilité de manifester –en actes- une force sur un corps d’épreuves. L’actualisation d’une potentialité est une hybridation de l’esprit qui permet d’expliquer le phénomène. Il jette un pont entre deux mondes au premier abord hétérogène : réalité physique et construction explicative id est imagination. La théorie quantique des champs nous invite à penser les particules en terme de fluctuations quantiques du vide. C’est un pas de plus vers une vue holistique puisque l’objet physique (l’entité particule) devient élément de la conception même de l’interaction. Ce sont ces fluctuations qui confèrent ensuite aux entités à leurs propriétés de masse, de charges de spin…
L’acception de Higgs traduit le concept primitif de vide énergétique. L’état « vide » est celui dont la réalisation coûte le moins. C’est le noyau qu’il faut sans cesse juxtaposer au phénomène pour permettre une continuité cohérente de sa description. C’est la structure architecturale qui définit l’entendement entraînant un mouvement entre le mental, pôle nourrissant et la réalité physique, pôle contraignant.
Robert Mills (théorie de Jauges) rappelle que le vide quantique n’a de sens qu’à partir du moment où des observateurs conscients ont peuplé la salle. Ainsi comme l’était le concept de champ ou d’éther, le vide quantique est un avatar significatif de la machinerie inhérente à notre propre conscience. Cette ultime forteresse créatrice. Le vide créateur est le lieu ou les transmutations de notre propre façon de structurer sont en prise avec l’inavoué, l’inexplicable. C’est en ceci que se comprend la permanence de tels concepts, entités physico-mathématiques primitives contingentes au début, véritable voûte de soutient pour l’entendement. Bachelard dans la philosophie du non explique comment il n’ y a pas de découverte d’une raison immuable mais bien que chaque invention modèle par sa dénomination, son essence instaurée, notre raisonnement. Une nouvelle théorie mathématique, comme la théorie des distributions (Schwartz) est significative. Elle naquit d’un besoin physique (problème des discontinuités d’un phénomène –charge, matière…) Le simple objet mathématique, une fois défini, ouvre un champ d’investigations mathématiques sur le continu/discontinu et modèle la compréhension globale. La conscience est cette cristallisation du flux en termes métaphysiques. Elle constitue aussi l’essence de la description et c’est en intégrant son mouvement qu’on affine la représentation.
Ouverture
D’un côté, la mécanique quantique n’est plus une théorie d’espace temps, elle montre que le dynamique devient compréhensible sans recours à l’espace. Le formalisme hilbertien laisse flotter les structures abstraites sur le réel et prolonge le mouvement d’attribuer à des entités abstraites (espace-temps) des propriétés intrinsèques au phénomène. Le vide quantique est cet îlot de spécificité propre. L’avènement du vide médiateur (créateur ?) permet de créer une représentation mentale d’un processus physique. L’immersion dans l’espace temps n’est plus un non sens logique mais psychologique. Enfin, la mécanique quantique, dans son interprétation modale (Dieks) ne s’appuie pas sur un fond spatio-temporel. Elle légitime l’espace abstrait de Hilbert comme primitif, a priori et non phénoménologique. L’évolution du concept de champ, outil abstrait pour rendre compte d’une modification physique, accompagne l’évolution du concept de vide quantique.
Ainsi, de l’autre côté, la théorie classique puis la Relativité parlent d’évolutions dynamiques régissant le mouvement dans l’espace. Le lien avec la relativité générale n’est à ce jour pas clairement établi pour une consistance globale. Par analogie, on peut toutefois voir l’éther, comme support de l’interaction, le champ comme structure de la réalisation du phénomène. Le tenseur métrique structure l’espace-temps. La géométrie interfère ainsi et conditionne l’évolution de l’énergie dans ses formes. L’apparente incompatibilité des deux théories du XXème siècle (la mécanique quantique et la relativité générale) prend source dans la façon de lier le cadre conceptuel (espace-temps métrique) aux données dynamiques id est physiques. C’est structurer différemment les concepts selon une dialectique : d’un côté les qualités proprement physiques (dynamique et énergie) et, de l’autre, des qualités purement géométriques ( cadre conceptuel de l’espace temps métrique pour la relativité et espace hilbertien pour la mécanique quantique).
monde inversé, larsen, boucle...
0 Inclinaisons particulieres de l'esprit.
Il est des idées, qui au premier abord semblent irrecevables, ou tout du moins exclues du sens inhérent au monde habituel. Il s'agit ici d' énoncer quelques sutra, éveilleurs de conscience.
Primo...
On pense intuitivement l' espace, toile de fond, comme un concept vide initialement, rempli par des pleins, les chose, les hommes...le monde. Inversons l' énoncé et nous obtenons ainsi un decor plein, dans lequel nous serions des vides. Il subsiste en ce champ de sens, le noyau auquel l' opposition s' articule: la limite. Si on voit un corps, inerte ou non, la limite de celui-ci, cristallise le changement de dénomination vide/plein. C' est alors que voir le corps comme un vide qui s' oppose en son ontologie primitive au plein du cadre, de l' espace temps. Ainsi, le contenant ( l' espace-temps ; ou l espace n-dimentionnel qui sous-tend le mouvement) qui contient le contenu (le corps) devient, dans ce monde inversé, contenu. Par suite logique l' humain, entité conscience-matiere, participe au contenant. Il sous temps et englobe l' espace . L' espace-temps, l' absolue toile de fond n' apparait alors plus comme imuable et pré- existant au corps. Il est dérivé précisemment d' une conscience. L' humain-conscience, vide par essence car non repérable dans un espace physique, est confronté à l' espace rempli, en tant que réalité du cosmos, peut être, mais vu d' abord en tant que réalité infra psychique, en tant que concept.
Nous sommes des trous, évoluant dans l' écrasente densité et plénitude de l'espace.-
D'ailleurs si nous appliquions ceci au temps, il apparaitrait alors quelque chose d' intéressant.Le temps, meme dans son acception relative, n' est plus support vide potentialité mais une plenitude qu' il nous faut accepter en nous et qui nous fait d' ailleurs sentir, son écoulement de lui même, sur un plan psychologique, phénoménologique ou métaphsique.
Secondo...
Le deuxieme point concerne le rapport géographique entre notre conscience et le monde dans lequel nous évoluons, id est Gaïa, notre planète. C' est d' une analogie cartographique poussée à l' identification. Ainsi, se déplacer dans une lointaine contrée ou descendre au rez de chaussé dans sa maison, est avant tout joindre un lieu infra-psychique. Le déplacement s' éffectue d' abord en son propre esprit.
Il s' agit maintenant, de réaliser le poids de la pensée. La pensée est energie et tout déplacement physique est lié à une pensée, explicité ou non, discible ou non.
Tertio...
Toute pensée, librement accordé,suivant un cycle- émanation-vie-retombée. doit se réaliser. C' est l' acception forte. L' énoncé faible reviendrait à dire toute pensée émise possède une tendance, une probabilité à se réaliser, qui se situe entre les deux pôles suivant; l' un appartient au monde de la penséé pure, idéale, l' autre à la matérialité en tant que contrainte, elle ne se réalise pas pleinement qu' en apparence. La pensée et la matière sont deux facette de la même energie fondamentale, c' est une distinction de densité, comme la glace puis l' eau puis la vapeur, on a la matière, le mental, l' astral...
On the states of consciousness in physical background théory.
The idden link between non duality and logico-phisical language
First approach from bulgarian meditation (09/04)
0Intro.
Tout est énergie.
La matière dans sa qualité de masse est énergie.
Le vide est énergie. Il possède une épaisseur en tant que dénomination.
On parle de densité du vide.
La pensée est énergie.
Problème du rapport entre conscience et cristallisation de l'énergie.
L'énergie permet de réduire tout phénomène. C'est donc qu'elle envisage toutes les
Interconnexions effectives et possibles dudit phénomène.
What is energy ?
1Ce qui est intérieur ne se mesure pas.
Twam asi. I am that. That rules with the whole of the totality.
L'équivalence appelle, comprend la notion de totalité.
Avant l'expérience, avant toute dénomination, Je ne possède aucune information sur Moi-même, i.e. absence de cristallisation d'une quelconque boucle.
Il n'y a aucune information du Je suis sur ce Je suis.
א→ □ ( א)
Dès l'expérience, une forme associée à cette information 'Je suis' m'est imposée. Dès lors, on lui accorde une dénomination. On accorde un non à ce moi sans forme.
Au commencement était le Verbe.
Développons la structure, dans le flux primordial informe (ce qui In-forme) La dénomination définie un chemin, une boucle fermée sur le flux Φº (plutôt sur la dénomination fondamentale du flux, symbolisée par le signe Φº ) En réalité, ce qui est in-forme, n'est ni ceci, ni cela, et ne peut recevoir de dénomination, telle que Φº en fait! )
Φº→ □ ( Φº ) (1)
On vient de décrire une boucle. Nous notons aussi Φº Ọ □
On vient de cristalliser une relation, une dénomination □. La dualité vient dès lors d'apparaître au moment même ou nous disons ''C'est '' ou la dénomination existe. Car ce qui porte un nom, sort de l'in-formé,de ce qui l'in-forme justement.
La figure (1) nous cache en quelque sorte que Φº est une dénomination de l'indiscible. Donc est aussi, au sens strict, un chemin en son sein.
Ц→ Φº( Ц ) (2)
Soit Ц Ọ Φº (2’)
Ou plus exactement Ц Ỏ Φº (3)